EXPOSITIONS 2014

Du 8 novembre au 9 décembre 2014
Exposition internationale d’estampe numérique miniature 9è édition
La persistance du drap
Commissaire : François Chalifour

Vue par certains comme ancienne et dépassée, la question du drapé – pour lesquels les Grecs de l’Antiquité ont développé toute une grammaire – trouve cependant sa place en art numérique contemporain. En effet, cet art s’appuie sur des structures repérables dans certains des schémas plastiques les plus anciens de l’histoire de l’art, dont celui du drapé.

En provenance de l’Allemagne, de la Belgique, du Canada, des États-Unis, de la France, de la Hongrie, du Japon, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République tchèque et de l’Ukraine, les artistes de cette exposition explorent la question du drapé en tant que sujet, véhicule ou matière.

C’est avec grande fierté que le Centre d’artistes Voix Visuelle collabore cette année pour la première fois avec la galerie MET basée à Budapest. Il s’agit d’un projet de diffusion des œuvres de l’exposition sur l’écran de la galerie MET dans le but de présenter cette exposition sur un support autre que les murs de Voix Visuelle.

Six prix ont été remis :
1er Prix (Prix Desjardins) à André Paquin, Canada, pour Coulée sèche;
2e Prix (Prix Voix Visuelle) à Raymond Aubin, Canada, pour Plis synclinaux;
3e Prix (Prix Marcil Lavallée) à Izabella Retkowska, Pologne, pour Error[1625];
Mention d’honneur à Henry Pouillon, Belgique pour L’oreillette cassée-verso;

Aussi inclus dans la galerie ci-dessous sont les oeuvres de:
Olena Golob, Ukraine, Shot up folds
Isao Kobayashi, Japon, The place where the memory returns No. 96
Nathalie Ampleman, Canada, Filsbleus
Thom O’Connor, Etats-Unis, The Cloth III
David Westrop, Canada, History Unfolding – Act I Scene IV

La liste complète des artistes, ainsi que le texte du commissaire

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien, la Ville d’Ottawa et les Caisses populaires Rideau-Vision et Trillium d’Ottawa de leur appui.

Du 20 septembre au 21 octobre 2014
Triennale du sténopé numérique, 2^e édition
Commissaire : André Paquin

Artistes participant : Doris Lamontagne | Eva Aurich | Frances Caswell-Routhier | Geoffrey Gurd | Gilles Masse | Guy Glorieux | Guy Lafontaine | Izabel Barsive | Jadikan | Jocelyne Bélanger | Johanne Lafrenière | Joseph Muscat | Lluís Ivern | Lorraine St-Arnaud | Michel Claverie | Paul Walty | Renée Chevalier

Sous le commissariat d’André Paquin, l’exposition La mémoire de la lumière montre le travail  de dix-sept artistes ayant pris des photos à partir d’un sténopé moderne. Ce sténopé est en fait un appareil numérique à objectif interchangeable duquel les artistes ont enlevé l’objectif pour le remplacer par un carton noir (ou le bouchon du boîtier) percé d’un petit trou. L’orifice laisse passer la lumière sans distorsion, sans aberration et sans la focaliser.

Les images qui résultent de cette technique sont imprécises et floues, vu leur temps d’exposition relativement long. Toutefois, puisque la lumière qui parvient à la surface sensible se fait en ligne droite, l’image est pure de toute déformation. Ainsi est créée une représentation fidèle et durable d’une réalité éphémère.

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien, la Ville d’Ottawa et les Caisses populaires Rideau-Vision et Trillium d’Ottawa de leur appui.

Doris Lamontagne, Repos dominical
Gilles Masse, Transfert
Johanne Lafrenière, Trou noir
Joseph Muscat, Point de vue 4
Lorraine St-Arnaud, Plage
Michel Claverie, Une jeunesse allemande

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien, la Ville d’Ottawa et les Caisses populaires Desjardins de leur appui.

Le 12 juin, 2014
Génération Visuelle

Lors de cet événement, quatorze artistes de la relève et étudiants de la région faisaient découvrir leur talent et leur créativité le temps d’une soirée. Marissa Baumeister, Alex Behne, Chloé Carrière, Jordan Clayton, Emilie Gervais, Adam Godard, Kimberly Janveau, Philippe Lachance, Erin Emma Lee, Shelby Lisk, Sara Mailhot, Carina Profir, Annie Taylor et Maeghan Waters étaient de la partie. Avec un fond musical offert par le Collectif Boussole, un groupe français spécialisé dans la musique électronique, la soirée permettait de faire connaître les tendances artistiques de demain.

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie la Fondation Communautaire d’Ottawa, le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien et la Ville d’Ottawa de leur appui.

Du 10 mai au 10 juin 2014
Suzanne Joos

L’artiste questionne la notion du territoire à partir de cartes géographiques qu’elle déforme et désarticule. Elle conçoit à partir de celles-ci des espaces sans point de vue fixe et des topographies illisibles, interrogeant les limites entre l’abstraction et la figuration, et créant ainsi son propre lexique de signes scripturaux et picturaux. Les cartes brouillées invitent alors à une désorientation qui renvoie à l’imaginaire et au processus de leur fabrication.

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien et la Ville d’Ottawa de leur appui.

Du 8 mars au 8 avril 2014
Andrzej Maciejewski | Stéphanie Morissette
Weather Report | Vide?

Weather Report, d’Andrzej Maciejewski, comprend 24 photographies d’un même endroit, prises dans diverses conditions météorologiques. Il s’agit d’un projet étalé sur un an et réalisé à partir d’une camera obscura construite par l’artiste. Le projet tente de faire voir le phénomène éphémère de la météo.
Vide?, par Stéphanie Morissette, consiste en des séquences d’images vidéo et photo montrant un personnage essayant de pêcher, à l’aide de gros hameçons, une ressource qui n’existe plus. Images réalisées à Montréal, en Gaspésie et à Varennes, elles tentent de rappeler l’épuisement et l’exploitation de nos richesses naturelles.

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien et la Ville d’Ottawa de leur appui.

Du 18 janvier au 18 février 2014
Thérèse Guy
Les mécanismes trompeurs

Avec ce projet, l’artiste s’interroge sur les liens de contiguïté entre la photographie et les nouvelles technologies de l’image. Elle s’inspire des nouvelles qui nous informent sur l’état du monde et qui nous portent à assimiler des informations de toutes provenances. Que faire de ces images lancées à la face du monde jour après jour à l’écran? À l’aide de son ordinateur, l’artiste crée des œuvres numériques grand format porteuses de signes et de formes qui font exister de multiples réalités.

Le Centre d’artistes Voix Visuelle remercie le Conseil des arts de l’Ontario, Patrimoine canadien et la Ville d’Ottawa de leur appui.