Du 6 novembre au 11 décembre 2010
Exposition internationale d’estampe numérique 5
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
Du 6 novembre au 11 décembre 2010, le Centre d’artistes Voix Visuelle présente sa traditionnelle Exposition internationale d’estampe numérique miniature. La 5e édition de cet événement, orchestrée par la commissaire Line Dezainde, rassemble des œuvres en provenance de la Hongrie, de la France, du Mexique, de l’Algérie, des États-Unis, de l’Angleterre, de la Pologne et du Canada.
Sous le thème Déconnexion imminente, une quarantaine d’artistes se sont interrogés sur le rôle des technologies dans la production d’œuvres artistiques. Dans le catalogue qui accompagne l’exposition, la commissaire constate que trois thèmes principaux émergent du corpus : « l’isolement social engendré par la dépendance technologique, la fragmentation de l’identité et le corps aux prises avec la technologie. » Selon elle, ces œuvres reflètent véritablement la réalité de notre ère actuelle.
Le vernissage de l’exposition et le lancement du catalogue auront lieu le samedi 6 novembre à 13 h, au Centre d’artistes Voix Visuelle situé au 81, avenue Beechwood à Vanier. La galerie est ouverte de 11 h à 16 h, du mardi au samedi.
Du 18 septembre au 26 octobre 2010
Chantal Gervais
Les maux non dits
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
À travers sa pratique artistique, Chantal Gervais s’intéresse aux thèmes de la mortalité et du corps en tant que site d’un vécu. Avec théâtralité, sans pourtant manquer de sensibilité, son travail photographique et de vidéo explore comment le corps subit le passage du temps, et comment la culture populaire, l’art, la science et la médecine en altèrent notre compréhension et notre perception.
Avec son récent projet Les maux non dits, l’artiste, lauréate du Prix du duc et de la duchesse d’York en photographie de 2002, octroyé par le Conseil des arts du Canada, joue à la fois le rôle d’examinatrice et celui de sujet examiné. Des autoportraits réalisés à partir d’imagerie à résonance magnétique et des composites d’images constituées de nombreux balayages numériques de son corps, pris d’un numériseur à plat, remettent en question l’usage de ces technologies et leur effet sur notre compréhension du corps, l’expérience corporelle et le concept du soi et de l’autre.
Du 10 juillet au 17 août 2010
José Luis Torres
Géographie informelle
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
Le Centre d’artistes Voix Visuelle présente, du 10 juillet au 17 août 2010, une installation in situ de José Luis Torres intitulée Géographie informelle. Cette pièce constitue une configuration spatiale précaire qui trace les contours accidentés d’un paysage spontané, comme l’indique l’artiste. Symbole d’un territoire qui tient le rôle d’un refuge, mais qui semble coupé du monde extérieur, l’installation invite le spectateur à vivre une expérience à la fois physique et cérébrale, à travers des rapports de proportions et d’échelles diversifiés.
José Luis Torres est né en Argentine, où il a obtenu une maîtrise en sculpture à l’École supérieure des beaux-arts de Cordoba. Il a effectué de nombreuses résidences et participé à plusieurs expositions individuelles et collectives, tant au Canada qu’à l’étranger.
Du 8 juin au 15 juin 2010
Raymond Aubin
Chantal Dahan
Doris Lamontagne
Belinda Campbell
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
Du 8 mai au 15 juin 2010, le Centre d’artistes Voix Visuelle expose le travail de quatre artistes qui utilisent la photographie et la performance comme véhicule de la réalité sociale et culturelle de notre époque.
Avec son projet Aller-retour, Raymond Aubin associe la prise de vue photographique et l’écriture de poèmes haïku pour effectuer un retour sur son enfance et sa jeunesse. L’artiste tente ainsi d’instaurer un dialogue entre ces deux formes de création distinctes, misant sur des contenus se complétant, plutôt que sur l’illustration mutuelle de chacun.
Chantal Dahan est originaire de France et s’est établie dans le Pontiac, une région du Québec peuplée majoritairement d’anglophones et d’une minorité francophone. Son corpus photographique présente des trames narratives réelles et fictives qui font miroiter « la réalité du Pontiac ».
Par une approche traditionnelle et sans subterfuges, Doris Lamontagne explore les zones délimitant les espaces humains et naturels, ainsi que l’effet de ces frontières sur leurs occupants.
À travers ses performances, Belinda Campbell invente des personnages catalyseurs agissant à titre d’agents provocateurs, et dont les actions s’inspirent de concepts complexes tels la méditation, la violence, l’humour et la mélancolie. Son projet est une collaboration avec l’Association des groupes en arts visuels francophones (agavf.ca) et Viva ! Art Action (vivamontreal.org).
Du 13 mars au 20 avril 2010
Izabel Barsive
Une minute pour un carré blanc
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
L’intégrité des ouvrages vidéographiques montrés sur la Toile ou à la télévision peut-elle être compromise? Transmises hors du contrôle de leur auteur, à quel sort ces œuvres sont-elles vouées? Izabel Barsive, artiste visuelle, vidéaste indépendante et enseignante, questionne le rapport fragile qu’elle entretient avec l’industrie et les plateformes de la diffusion, dans son exposition Une minute pour un carré blanc, présentée au Centre d’artistes Voix Visuelle du 13 mars au 20 avril 2010.
À partir d’extraits d’une minute de vidéos transformées (par des procédés de censure, par exemple), elle examine le rôle joué par les télédiffuseurs et les diffuseurs de la Toile, ainsi que le rôle du créateur. Selon elle, ce dernier peut consentir à toutes sortes de compromis en échange d’une ou de plusieurs minutes de gloire, gloire inexorablement éphémère car sujette elle aussi à l’oubli dans le brouhaha des images virtuelles polluées par la publicité.
Du 16 janvier au 23 février 2010
Lise Robichaud
Mémoires intimes d’une grande maison
Florence Debeugny
Precaution
+ Lisez le communiqué- Fermez le communiqué
Du 16 janvier au 23 février 2010, le Centre d’artistes Voix Visuelle exposera le travail de Florence Debeugny ainsi qu’une installation de Lise Robichaud, deux artistes réfléchissant, d’une part, sur l’influente manifestation d’un quelconque élément dans l’environnement urbain, et de l’autre, sur le pouvoir évocateur du lieu, en l’occurrence, celui logeant Voix Visuelle.
Florence Debeugny, avec son corpus photographique Precaution, questionne l’impact du synthétique ruban jaune sur lequel est inscrit Caution, aperçu sur les chantiers de construction et les sites industriels, découvrant du même coup la notion générale de l’interdit. Lise Robichaud s’inspire de matériaux reliés aux thématiques de l’habitation et de la mémoire pour en extraire le potentiel autobiographique. Tissu noir, bardeaux de cointage et pétales de rose constituent les indices parsemant l’installation Mémoires intimes d’une grande maison.