Triennale du sténopé numérique (2e édition)

Triennale du sténopé numérique, 2e édition
Du 20 septembre au 21 octobre

La mémoire de la lumière
Commissaire : André Paquin

Stenope2014-web600ARTISTES : Doris Lamontagne | Eva Aurich | Frances Caswell Routhier | Geoffrey Gurd | Gilles Masse | Guy Glorieux | Guy Lafontaine | Izabel Barsive | Jadikan | Jocelyne Bélanger | Johanne Lafrenière | Joseph Muscat | Lluís Ivern | Lorraine St-Arnaud | Michel Claverie | Paul Walty | Renée Chevalier

Sous le commissariat d’André Paquin, l’exposition La mémoire de la lumière montre le travail  de dix-sept artistes ayant pris des photos à partir d’un sténopé moderne. Ce sténopé est en fait un appareil numérique à objectif interchangeable duquel les artistes ont enlevé l’objectif pour le remplacer par un carton noir (ou le bouchon du boîtier) percé d’un petit trou. L’orifice laisse passer la lumière sans distorsion, sans aberration et sans la focaliser.

Les images qui résultent de cette technique sont imprécises et floues, vu leur temps d’exposition relativement long. Toutefois, puisque la lumière qui parvient à la surface sensible se fait en ligne droite, l’image est pure de toute déformation. Ainsi est créée une représentation fidèle et durable d’une réalité éphémère.

La mémoire de la lumière
L’idée à la base du projet est d’utiliser un processus ancien, le sténopé, adapté à la technologie moderne, un appareil numérique à objectif interchangeable. (Il suffit d’enlever l’objectif et le remplacer par un carton noir ou le bouchon du boitier, percé d’un petit trou!)
La technologie actuelle permet de percer des trous si petits et si parfaitement ronds que les astronomes, pour obtenir une image encore plus précise de l’univers, se servent à nouveau du sténopé dans leur recherche. L’ouverture appelée précisément sténopé n’est somme toute qu’un trou! Cet orifice laisse passer les rayons de lumière sans distorsion aucune, sans aberration et sans la focaliser non plus.
Nous prenons une photo sans objectif et alors, c’est la photo qui nous prend. Le hasard se dresse, capté à notre insu. Les images ainsi formées par la lumière voyageant en ligne droite et par le temps qui passe inexorablement, sont par essence porteuses de vérités nébuleuses.
Les appareils modernes et leurs objectifs ultra performants, travaillant en millièmes de seconde et à l’aide de mille fovéas, donnent peut-être trop à voir. Laissons-nous happer par ce mystère qu’une image au sténopé laisse planer. Ce flou apparent dans une photographie au sténopé est en réalité l’imprécision du procédé qui imprime les réflexions lumineuses en continu.
Quand une simple boite de carton permet d’enfermer la lumière pour créer l’image fidèle et durable d’une réalité éphémère, l’artiste retrouve cet esprit qui animait les pionniers.

Les demandes devaient inclure :
-Curriculum vitae (maximum 2 pages)
-Un texte de démarche artistique incluant votre intention de projet (75-150 mots)
-Liste détaillée de la documentation visuelle (numéros, titres et annotations)
-Maximum 10 images numériques en format JPEG ne dépassant pas 1024 x 768 pixels
-Chaque fichier JPEG doit laisser voir dans ses propriétés, les informations suivantes, relatives à la prise de vue :
date de la prise de vue; modèle d’appareil photo; temps d’exposition; sensibilité
ISO; longueur focale (soit f0 ou f-)
-Frais de participation de 30$ payable par PayPal à [email protected]

VEUILLEZ FAIRE PARVENIR VOTRE DEMANDE PAR COURRIEL À [email protected]

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